Comment faire comprendre aux parents et surtout aux femmes qui mettent la pression sur leurs enfants en leurs sortant du matin au soir la fameuse phrase « je t’ai porté neuf mois dans mon ventre ».
Oui c’est vrai, mais aucun enfant n’a demandé à venir au monde.
Je t’ai porté neuf mois dans mon ventre.
Je sais que c’est une phrase qui part d’un bon sentiment, qui exprime l’amour et le sacrifice d’une mère pour son enfant. Mais je pense que c’est aussi une phrase qui peut être blessante, culpabilisante et manipulatrice pour l’enfant. Pourquoi ? Parce qu’elle sous-entend que l’enfant doit quelque chose à sa mère, qu’il lui doit de la reconnaissance, de l’obéissance, de la réussite. Parce qu’elle fait passer la mère pour une victime, qui a souffert pour donner la vie, et qui attend en retour de la gratitude et du respect. Parce qu’elle nie le choix et la liberté de l’enfant, qui n’a pas choisi de naître, et qui a le droit de vivre sa propre vie.
Je pense que cette phrase peut avoir des conséquences négatives sur le développement de l’enfant, sur son estime de soi, sur sa confiance en lui, sur sa relation avec sa mère. Je pense que cette phrase peut créer un sentiment de dette, de honte, de culpabilité chez l’enfant, qui va se sentir obligé de faire plaisir à sa mère, de répondre à ses attentes, de ne pas la décevoir. Je pense que cette phrase peut empêcher l’enfant de s’épanouir, de se réaliser, de s’affirmer, de s’émanciper.
Alors comment faire comprendre aux parents et surtout aux femmes qui utilisent cette phrase qu’ils font du mal à leurs enfants ? Je pense qu’il faut leur dire avec bienveillance et respect qu’ils ont le droit d’aimer leurs enfants, mais pas de les posséder. Qu’ils ont le droit d’être fiers de leurs enfants, mais pas de les comparer. Qu’ils ont le droit d’accompagner leurs enfants, mais pas de les contrôler. Qu’ils ont le droit d’espérer pour leurs enfants, mais pas de décider pour eux.
Je pense qu’il faut leur dire que leurs enfants sont des personnes à part entière, avec leurs propres envies, leurs propres besoins, leurs propres rêves. Qu’ils sont des cadeaux de la vie, mais pas des objets de propriété. Qu’ils sont des êtres humains, mais pas des extensions d’eux-mêmes.
Je pense qu’il faut leur dire que porter un enfant neuf mois dans son ventre n’est pas une fin en soi, mais un début. Que ce qui compte, ce n’est pas le temps passé à le porter, mais le temps passé à l’aimer. Que ce qui compte, ce n’est pas ce qu’ils ont fait pour lui, mais ce qu’ils font avec lui. Que ce qui compte, ce n’est pas ce qu’ils attendent de lui, mais ce qu’ils lui apportent.
Je pense qu’il faut leur dire que l’amour maternel n’est pas une obligation, mais un choix. Que l’amour maternel n’est pas une contrainte, mais une liberté. Que l’amour maternel n’est pas une dette, mais un don.
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Comment faire comprendre aux parents et surtout aux femmes qui mettent la pression sur leurs enfants en leurs sortant du matin au soir la fameuse phrase « je t’ai porté neuf mois dans mon ventre ».
Oui c’est vrai, mais aucun enfant n’a demandé à venir au monde.
Je sais que c’est une phrase qui part d’un bon sentiment, qui exprime l’amour et le sacrifice d’une mère pour son enfant. Mais je pense que c’est aussi une phrase qui peut être blessante, culpabilisante et manipulatrice pour l’enfant. Pourquoi ? Parce qu’elle sous-entend que l’enfant doit quelque chose à sa mère, qu’il lui doit de la reconnaissance, de l’obéissance, de la réussite. Parce qu’elle fait passer la mère pour une victime, qui a souffert pour donner la vie, et qui attend en retour de la gratitude et du respect. Parce qu’elle nie le choix et la liberté de l’enfant, qui n’a pas choisi de naître, et qui a le droit de vivre sa propre vie.
Je pense que cette phrase peut avoir des conséquences négatives sur le développement de l’enfant, sur son estime de soi, sur sa confiance en lui, sur sa relation avec sa mère. Je pense que cette phrase peut créer un sentiment de dette, de honte, de culpabilité chez l’enfant, qui va se sentir obligé de faire plaisir à sa mère, de répondre à ses attentes, de ne pas la décevoir. Je pense que cette phrase peut empêcher l’enfant de s’épanouir, de se réaliser, de s’affirmer, de s’émanciper.
Alors comment faire comprendre aux parents et surtout aux femmes qui utilisent cette phrase qu’ils font du mal à leurs enfants ? Je pense qu’il faut leur dire avec bienveillance et respect qu’ils ont le droit d’aimer leurs enfants, mais pas de les posséder. Qu’ils ont le droit d’être fiers de leurs enfants, mais pas de les comparer. Qu’ils ont le droit d’accompagner leurs enfants, mais pas de les contrôler. Qu’ils ont le droit d’espérer pour leurs enfants, mais pas de décider pour eux.
Je pense qu’il faut leur dire que leurs enfants sont des personnes à part entière, avec leurs propres envies, leurs propres besoins, leurs propres rêves. Qu’ils sont des cadeaux de la vie, mais pas des objets de propriété. Qu’ils sont des êtres humains, mais pas des extensions d’eux-mêmes.
Je pense qu’il faut leur dire que porter un enfant neuf mois dans son ventre n’est pas une fin en soi, mais un début. Que ce qui compte, ce n’est pas le temps passé à le porter, mais le temps passé à l’aimer. Que ce qui compte, ce n’est pas ce qu’ils ont fait pour lui, mais ce qu’ils font avec lui. Que ce qui compte, ce n’est pas ce qu’ils attendent de lui, mais ce qu’ils lui apportent.
Je pense qu’il faut leur dire que l’amour maternel n’est pas une obligation, mais un choix. Que l’amour maternel n’est pas une contrainte, mais une liberté. Que l’amour maternel n’est pas une dette, mais un don.
1 an ago Book, Livreur 2 soleil